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Le Vlipp est intervenu auprès de 24 lycéennes de l’établissement Louis-Jacques Goussier au début du mois de février 2023, à la médiathèque Diderot de Rezé, lors d’un atelier de trois fois deux heures intitulé “JT des fake news”. Pour mieux cerner cette thématique, les participantes étaient invitées à réaliser leur propre journal télévisé construit à base d’informations fallacieuses.
Créer ses propres fake news pour mieux appréhender la prolifération des informations fallacieuses sur internet mais aussi dans certains médias dits “traditionnels”. C’était l’exercice proposé par le Vlipp à 24 lycéennes de seconde, membres de l’établissement Louis-Jacques Goussier et réunies pour l’occasion au sein de la galerie de la médiathèque Diderot de Rezé. Ambitieuse au premier abord, la session de trois interventions de deux heures s’est avérée plutôt concluante.
L’approche pédagogique des fake news
Au premier jour d’intervention, un brise-glace a d’abord servi d’outil de rencontre afin de situer les attentes et les connaissances des participantes. Les lycéennes ont ensuite pris part à des ateliers pédagogiques, faits de jeux et de mouvements, pour identifier les principaux ressorts des fake news. Dans cette première partie du “JT des fake news”, présentée par Dany Tougeron, animateur en éducation aux médias au sein de l’association, accompagné par Alice Carnevali, volontaire en service civique au Vlipp, l’ensemble du groupe a été confronté à quelques exemples tout en découvrant des outils de vérification de l’information.
Un accompagnement technique pour chapeauter le projet
Les participantes se sont ensuite penchées sur l’écriture de leur chronique grâce à un petit jeu confectionné autour de la question des 5W (les principales questions posées par un journaliste avant de rédiger un article). Une fois la partie rédactionnelle bien engagée, Fabien Dolbeau, gestionnaire audiovisuel du Vlipp est venu apporter son expertise technique sur le projet, épaulé par Marcelin Brisard, volontaire en service civique sur cette partie bien spécifique. À leurs côtés, les lycéennes ont finalisé leurs travaux avant d'énoncer leurs chroniques devant un fond vert. Les présentatrices enregistrant, quant à elles, le contour du journal pour boucler la production du projet.
